Mayotte - Conseil général : ça rame des deux bords
Seront-ils enclins à rejoindre l'UMP pour reformer une majorité comme ce fut le cas en 2008? Mais le président Douchina avait souligné, devant les difficultésque pose une telle coalition, vouloir une majorité consensuelle.
Alors que la fédération des forces progressistes qui les courtise également, essaie de son côté de faire le tri parmi les nombreux candidats qui sebousculent au poste de président : « je soutiens la candidature de Saïd Omar Oili » nous répondait Saïd Ahamadi Raos, le tout nouveau conseiller et ancienmaire de Koungou. Mais le président de Néma nous expliquait hier se désister en faveur de Sarah Mouhoussoune, conseillère de Dembéni, ce qui ne remporte pas l'adhésion de Raos : « dans le cadre de la majorité progressiste, Sarahn'était pas présidentiable. Elle serait une excellente 1ère vice-présidente si j'étais élu » déclare celui qui se présentera en cas de désistement de Saïd Omar Oili. Ce qui est possible, ce dernier pouvant être tenté de garder les mains libres pour d'autres élections.
Quant au MDM, pour Raos, « la plupart des candidats sont progressistes », donc acquis à sa cause. Ce n'est pas l'avis des élus de droite qui essayaient encore tard dans la soirée de trouver un accord. Adrien Giraud va prendre de la valeur.
En ce qui concerne Koungou, le nouveau conseiller général explique avoir desrapports privilégiés avec le 1er adjoint au maire (le maire actuel Ahmed Souffouest révoqué par le 1er ministre, ndlr), « nous travaillerons en premier lieu surl'insalubrité de ce canton ».