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Histoire

                 Aux origines des premiers Mahorais

On situent les premières installations humaines vers les Vè et IXè siècle. Des peuples d'origines Bantoues qui appartient aux premiers peuples Swahilis, caractérisé par une riche culture répendue sur l'ensemble des rivages de l'Afrique oriental, de la Somalie au Mozambique.  Mayotte et Anjouan ont été occupées apparemment plus tardivement car les deux îles se différencient de l'ensemble des Comores par une évolution linguistique spécifique. La civilisation swahilie qui aborde ces îles inoccupées est donc d'emblée sophistiquée. A cette époque les invasions arabes se succèdent en apportant la religion musulmane. 

Aux xiiie et xve siècles, l'île est sous la domination de chefs islamisés, les Fani. Les contacts culturels avec la côte swahilie et Madagascar sont importants. 

Vers 1470, le sultanat shirazi s'établit et est reconnu jusqu'au début du xixe siècle.

 

                L'arrivé des occidentaux

Plutard, en 1503, l'île Mahore est découverte par des navigateurs Portugais, puis en 1527 elle est cartographié par Diego Robeiro lorsqu'il atteint les Comores. Ce repérage soigneux permet de l'éviter à la façon des convois de boutres qui ont sillonné de manière multiséculaire le détroit du Mozambique. C'est pourquoi tout au long des xvie et xviiie siècles, l'île n'est pas un lieu d'escale ordinaire pour les grandes flottes et n'accueille que quelques grands navires européens égarés et prudents, venus par nécessité s'y ravitailler sur la route des Indes. Tout de même en 1599 l'île est visitée par le Hollandais Davis, en 1607 par l'Anglais Paris, et en 1720 par Hamilton. 

 

                L'histoire des sultants et leur reigne


  Nom du Sultan
1 Fondateur de la dynastie (inconnu)
2 Aïssa, fils de Mohammed Ben Aïssa
3 Moina-Singa
4 Buona Fournon
5 Sultan Ali
6 Sultan Omar
7 Sultan Ali-ben-Omar
8 Sultan Aïcha
9 Sultan Bakari
10 Manaon
11 Selim
12 Buona Ambo
13 Sultan Saley
14 Maouana Madi
15 Buanacombo-ben-Sultan-Amadi
16 Andrian Souli

De 1742 à 1791, le sultanat d'Anjouan réalise plusieurs tentatives pour conquérir le sultanat de Mayotte. 

Voici extrait d'une notice historique, rédigée par un écrivain Arabe, le cheikh Yousouf Ben-el-Moallem-Mousa concernant l'ile de Mayotte:

«L'île de Mayotte, si l'on en croit les princes d'Anjouan, aurait toujours été vassale des rois de ce dernier pays; mais les Mayottais [Mahorais] paraissent n'avoir prononcé lakhot'ba en leur nom qu'en de certains intervalles, et lorsqu'ils y ont été forcés par les événements. Pendant le règne du sultan Ahmed, qui gouverna Anjouan de 1760 à 1785, la puissance des Anjouanais avait déjà considérablement souffert des incursions annuelles des Sakhalavas dans leur île, et leur autorité sur Mayotte n'était plus qu'illusoire. Mayotte était alors dans un état de troubles continuels; sa population essentiellement hétérogène, et la position de Tchingoni, son ancienne capitale, au centre de cette population, laissaient les rois qui y faisaient leur résidence exposés à toutes les conséquences des révolutions que les sultans d'Anjouan ne manquaient pas de provoquer toutes les fois que les premiers prenaient des allures d'indépendance trop significatives. C'est dans ces circonstances qu'une famille arabe de Zanzibar, famille originaire de l'Oman, s'établit à Tchingoni, où elle acquit bientôt une grande considération par l'emploi qu'elle faisait des richesses que lui procurait son commerce. Le roi de Mayotte donna sa fille en mariage à celui de ses membres qui jouissait de la plus grande influence, jeune homme appelé Salih ben-Mohammed ben-Béchir el-Mondzary el-Omany. Le roi de Mayotte étant mort vers1790, Salih ben-Mohammed abandonna la secte des Ibadhites, qui est celle des Arabes de l'Oman, et embrassa la secte orthodoxe de Chaféy, à laquelle appartiennent les Comorois; toutes les voix le désignèrent alors pour remplacer au pouvoir son beau-père. »

Le premier soin du nouveau sultan fut de transférer le siège du gouvernement à Dzaoudzi, îlot sur lequel il fit établir les fortifications que l'on y voit maintenant, et c'est à cette mesure sans doute qu'il faut attribuer la durée, inouïe jusqu'à lui, et la tranquillité de son règne. Néanmoins, les fortifications sont impuissantes contre les trahisons domestiques : Salih ben-Mohammed fut assassiné vers 1815, par les, ordres d'un nommé Mouana-Mâddi, Mayottais qui avait toute sa confiance.

« Après quelques années de règne, poursuit Yousouf Ben-el-Moallem-Mousa; Mouana-Mâddi épousa une femme sakkalava de Mouzangaïe, et fit à cette occasion la connaissance de plusieurs princes sakkaiavas, et entre autres de Tsi-Lévâlou, appelé depuis Andrian Souli. Lors de la conversion de celui-ci à l'islam en 1823, Mouana-Mâddi lui écrivit pour le féliciter à ce sujet, et, peu de temps après, lui proposa une convention dont les clauses principales étaient :
Que si l'un des deux chefs mourait sans héritier légitime, son pays appartiendrait, de droit au survivant; que dans le cas où l'un serait forcé d'abandonner ses États, l'autre devrait employer tous les moyens pour l'y rétablir; et que s'il ne pouvait parvenir à ce, résultat, il devrait admettre le prince dépossédé au partage de la souveraineté de son pays, et lui céder la moitié de son. territoire.
L'exécution des articles de cette convention était obligatoire pour les successeurs légitimes des parties contractantes. Les circonstances allaient bientôt permettre à Andrian Souli de donner des preuves de sa bonne foi.

En 1829, Mouana-Mâddi fut assassiné par les ordres de sa propre soeur, qui mit sur le trône son fils Moûgni-Monkoû, jeune homme de quinze ans. Le fils de Mouana-Mâddi, Bana-Kombo, alors âgé de douze ans, eut le temps de s'embarquer, et se rendit à Mouroun-Sunga, auprès d'Andrian Souli, et réclama de ce prince l'exécution du traité qu'il avait conclu avec son père. Quelque difficile que fût sa position, Andrian Souli n'hésita pas, et confia au fils de son ami une flottille et quelques centaines de Sakkalavas. Ces forces jetèrent l'épouvante parmi les habitants de Dzaoudzi, qui, pour se faire pardonner la faute qu'ils avaient commise en acceptant pour roi Moûgni-Moukoû, s'empressèrent de le mettre à mort et de proclamer Bana-Kombo.

Les rigueurs que l'humeur belliqueuse d'Andrian Souli lui fit exercer 
sur les Anti-Bouéni, lui aliéna ce peuple, qui le déposa pour élire sa propre soeur. Andrian Souli, après avoir pris conseil des Antalotes et des Sakkalavas qui lui étaient restés fidèles, sur ce qui restait à faire, s'embarqua avec eux pour Mayotte, où ils arrivèrent en1832. Bana-Kombo reçut bien celui auquel il devait son trône, et, conformément au traité conclu entre Maouana-Mâddi et le roi de Bouéni, il lui abandonna en toute souveraineté le pays compris entre Moussappéré et une baie à laquelle les réfugiés donnèrent, en souvenir de leur berceau, le nom de Baie de Bouéni. Quelque amical qu'ait été l'accueil fait à Andrian Souli par Bana-Kombo, la mésintelligence ne tarda pas à éclater entre ces deux chefs, à la suite de la jalousie qu'avait excitée chez les Mayottais une prospérité que les Sakkalavas devaient à un travail assidu. Les Mayottais demandèrent à Bana-Kombo l'expulsion d'Andrian Souli et de ses adhérents, qui avaient montré jusque-là une excessive modération. Les Sakkalavas, exaspérés de l'ingratitude de Bana-Kombo, coururent aux armes, défirent les Mayottais dans plusieurs rencontres, et se vengèrent de Bana-Kombo en le chassant lui-même de l'île. » 

Bana-Kombo s'enfuit à Mohéli , auprès du sultan Ramanateka, et le pria de négocier la paix avec son adversaire.

« Ramanateka devait à la ruse et à la mauvaise foi la position qu'il occupait alors. Parent de Radama, gouverneur de Mouzangaïe dans le pays des Sakkalavas, il avait été obligé de s'enfuir avec soixante officiers et soldats, tous voués comme lui à la mort par Ranavalo. C'était vers la fin de 1832. Les fugitifs abordèrent à Anjouan, et y furent bien reçus par le sultan Abd-Allah, qui leur abandonna le quart de son île. Un an après leur arrivée dans ce pays, l'un des frères du sultan, Seyd-Ali, leva l'étendard de la révolte. Ramanateka, oubliant la généreuse hospitalité d'Abd-Allah, se ligua avec le prince rebelle, auquel sa coopération procura la victoire. Mais peu de temps après, Ramanateka ayant senti que sa présence à Anjouan devenait importune, il se rendit à Mohéli avec tous les siens, s'imposa comme roi du pays aux habitants, stupéfiés de tant d'audace, entoura de murailles Fomboni, la capitale de l'île, se fit musulman ainsi que ses compagnons, et attendit de pied ferme ses ennemis.

Tel était l'homme entre les mains duquel Bana-Kombo , chassé de Mayotte en 1833, allait remettre ses intérêts. Ramanateka écrivit à Andrian Souli, et l'invita à se rendre à Mohéli, ce que celui-ci fit sans hésiter. Les deux Malgaches s'entendirent au détriment de Bana-Kombo ; il fut convenu entre eux que Ramanateka serait mis en possession de Dzaoudzi, et qu'Andrian Souli conserverait la souveraineté de la partie de la grande île qu'il occupait. Une ruse mit bientôt après Ramanateka en possession du reste, et lui facilita les moyens de chasser, à quelque temps delà, son allié du territoire dont il venait de lui faire cession. A la tête d'une petite armée, il envahit en 1836 Mayotte, en chasse Andrian Souli, laisse le commandement à un officier, et retourne à Mohéli. Andrian Souli, qui s'était réfugié chez Abdallah, sultan d'Anjouan, s'empare de Mayotte avec l'assistance de ce prince. Ensuite il vient bloquer, à Mohéli, Ramanateka, lequel, à la faveur d'un coup de vent qui jette à la côte la flottille d'Anjouan, s'empare d'Abdallah et le laisse mourir de faim en prison. Depuis lors, à l'instigation de Ramanateka, Salim, oncle d'Alaouy; chasse d'Anjouan son neveu, qui fuit à Comore, de là à Mozambique, à Mascate, et qui, en dernier lieu, se réfugie à Maurice. Salim devient l'ennemi naturel d'Andrian Souli, à cause des liaisons de ce dernier avec Alaouy; il manifeste quelques prétentions à la souveraineté de Mayotte, sous prétexte qu'elle aurait été autrefois, ainsi que les autres Comores, une des dépendances d'Anjouan. Salim se borne toutefois, de concert avec Ramanateka, à favoriser, à Mayotte, la rébellion d'un jeune chef de la province d'Antankare, accueilli par Andrian Souli, et qui, depuis lors, après avoir réuni autour de lui les Sakkalavas mécontents et quelques Mayottais, finit par succomber dans la lutte. »

Tel était l'état des choses en 1841, lorsque Andrian Souli fit cession de l'île de Mayotte à la France. Bana-Kombo, seul prétendant sérieux à sa possession, est mort dans le courant de la même année, ainsi que Ramanateka, qui a laissé le trône à sa fille Sooud ou Soudi (Djoumbe Fatima), qui a alors une dizaine d'années, qui gouverne Mohéli sous la régence de sa mère, ancienne femme de Radama, et qui aura très vite à affronter (en pure perte) les convoitises des Britanniques et des Français, dont la rivalité pour le contrôle des Comores durera jusqu'en 1890. Quant à Seyid-Alaouy, qui, après avoir été vaincu par les meurtriers de son père et par son oncle, s'était réfugié à Mozambique, il mourut en 1842 dans cette ville, en léguant ses droits à son fils Mougnanlaouy ou Seyid-Hamza. Enfin, Andrian Souli est lui-même descendu dans la tombe en 1845, laissant la France maîtresse de la nouvelle possession qu'elle venait d'acquérir dans l'océan Indien.


                Présence Française


L'affaire remontait à 1840, quand le lieutenant de vaisseau Jehenne visita Mayotte et avait été frappé des avantages que présentait la situation de l'île; il les avait signalés à l'amiral de Hell, gouverneur de la Réunion, le 25 avril 1841, le capitaine Passot, envoyé par l'amiral, avait décidé Andrian Souli à signer un traité ppar lequel il cédait MAyotte à la France moyennant 5000F (1000 piastres) de rente viagères, la prise de possession eut lieu le 13 juin 1843.Seyid-Hamza a bien formulé une protestation contre l'occupation française, manifestant ainsi, quant à la souveraineté des Comores, des prétentions parallèles à celles de Salim, mais, par la suite, il est venu demander lui même au gouverneur de la Réunion de l'aider à reconquérir ses droits qu'il revendiquait sur Anjouan, demande qui n'a pas été accueillie.

A la fin du XIXe siècle, Mayotte était devenu un point d'appui important des Français dans l'Océan indien. Les paquebots des Messageries touchaient à Mayotte. En 1886, la Grande ComoreMohéli et Anjouan deviennent protectorat sous la direction du gouverneur de Mayotte tandis que Mayotte, quant à elle, garde un statut de colonie. Il y avait quatre bureaux de postes, et jusqu'en 1896, Mayotte eut un gouverneur, résidant à Dzaoudzi. Le décret du 28 janvier 1896 remplaça le gouverneur par un administrateur dépendant du gouverneur de la Réunion et assisté d'un conseil consultatif (composé du chef du service de l'intérieur, du chef du service judiciaire et de deux notables). L'île était divisée en quatre quartiers. Les chefs de village étaient nommés par l'administration française. Il y avait un tribunal de première instance (avec un juge-président, un procureur de la République, un greffier-notaire), deux écoles à Dzaoudzi, une école mixte à Mamoudzou. A Dzaoudzi résidait par ailleurs le supérieur ecclésiastique. À partir de 1908, l'ensemble des Comores est intégré sous l'autorité du gouvernement général de Madagascar et dépendances.

En 1946, les Comores sont séparés de Madagascar et deviennent un territoire d'outre-mer. Après avoir refusé d'accéder à l'indépendance lors du referendum de 1958 organisé par le Général De Gaulle, les Comores obtiennent le 22 décembre 1961 (loi no 1412) un statut d'autonomie interne (qui sera élargie en 1968 par la loi no 6804). Ce statut d'autonomie interne donne jour à un Gouvernement comorien élu par l'Assemblée Territoriale. De 1961 à 1970, l'ancien député Said Mohamed Cheikh est élu Président du Conseil de gouvernement jusqu'à sa mort le 16 mars 1970. C'est durant cette période, en 1966, que la capitale Dzaoudzi (Mayotte) est transférée à Moroni, huit ans après la décision du transfert11.

Au cours de cette période naissent les premiers mouvements politiques qui contestent le pouvoir de Saïd Mohamed Cheikh et pour certains, réclament l'indépendance. D'autres, comme le Mouvement Populaire Mahorais (ancien UDIM : Union pour la Défense des Intérêts de Mayotte) réclament au départ plus d'autonomie vis-à-vis des autres îles. Par la suite, le mouvement se radicalise et demande la séparation de Mayotte et les autres îles et notamment la Départementalisation de Mayotte. Né en 1958, l'UDIM est un mouvement créé par un créole natif de Sainte-Marie : Georges Nahouda. Mort en 1958, c'est son neveu, Marcel Henry, qui poursuit le combat avec la création du MPM. Associé à une partie de l'élite mahoraise (dont Younoussa Bamana), Marcel Henry poursuivra le combat pour Mayotte française jusqu'au bout. Soutenu par le mouvement français politique Action Française, un groupuscule royaliste, à la tête duquel se trouve Alain Poher, Pierre Pujo, le MPM obtient le soutien d'une partie importante de la classe politique française.

Cependant, dans les années 1960 d'autres mouvements politiques voient le jour dont le parti « Serrez-la-main ». Ce parti revendiquait l'indépendance de Mayotte vis-à-vis de la France. Nombres d'échauffourées eurent lieu entre ce dernier et le MPM.

Le 25 août 1972, le Comité spécial de la décolonisation de l'Organisation des Nations unies inscrit l'archipel des Comores à sa liste des territoires devant accéder à l'autodétermination. Le 15 juin 1973, la France et les Comores signent des accords relatifs à l'accession à l'indépendance. Le 22 décembre 1974, la France organise aux Comores un référendum pour plébisciter l'indépendance du territoire. Il s'agissait d'un referendum qui devait statuer sur une réponse de l'ensemble du territoire. Mayotte se singularise en votant en majorité pour le maintien des Comores au sein de la République française. Le suffrage est de plus de 90 % pour l'indépendance du territoire. Face aux divisions internes, le gouvernement français ne valide pas le référendum et en propose un nouveau dont les résultats ne seraient considérés cette fois que « île par île ». À cela, le président du Conseil de Gouvernement, Ahmed Abdallah, déclare l'indépendance des Comores unilatéralement, sans l'accord de la France. Mayotte reste cependant sous administration française au détriment de la déclaration du gouvernement comorien.

L'Union des Comores revendique Mayotte et refuse cette séparation qui remet en cause l'intégrité territoriale de l'archipel. L'Union africaine considère ce territoire comme occupé par une puissance étrangère12.

Un second référendum a lieu le 8 février 197613,14, qui confirme par 99,4% (82,3% des inscrits) le choix de la population de Mayotte de rester au sein de la République française. L'Assemblée générale des Nations unies considère ce référendum comme nul et non avenu, et condamne la présence française à Mayotte15. L'ONU s'appuie sur la déclaration du 14 décembre 1960, « sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés », point numéro 6 sur la préservation de l'intégrité territoriale, malgré le point numéro 2 sur le droit à l'autodétermination. Dans sa résolution du 6 décembre 199416, l'Assemblée générale de l'ONU a rappelé et confirmé l'appartenance de Mayotte à l'État comorien. Depuis 1995, la question de Mayotte n'a plus été inscrite à l'ordre du jour de l’Assemblée générale de l'ONU.

Suite au référendum sur la départementalisation de Mayotte du 29 mars 2009, Mayotte devrait obtenir en 2011 un statut de département, devenant le 101e département français et le 5e DOM. Ce référendum avait été dénigré en 2008 par le président de l'Union des Comores17 mais 95% des votants (soit 57% des électeurs) ont confirmé leur volonté de rester rattachés à la France.

 


 

 

 

 

 

 

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