Notre Avenir est dans l'Histoire

Economie

Depuis la séparation de Mayotte du reste des Comores en 1976, l'économie de l'île n'a pas vraiment changer malgré quelques progrès. Elle est très au ralenti. Effectivement il aura fallut attendre la loi 2001-616 du 11juillet 2001 portant sur le statut de collectivité Départementale à l'île que des efforts significatifs dans ce domaine puisse être appercu. Actuellement l'économie Mahoraise est donc en plein période de transition, une transition qui de fait, si on peut le dire à vitesse grand "V". La présence de nombreux centres d'activités, des commerces de tous genres, d'entreprises modernes, d'investisseurs de grande enverfure, la modernisation de l'agriculture et de la pêche, et le BTP sans oublier le développement des infrastructures (hôpitaux, routes, écoles, port, aéroport...), viennent confirmer cette mutation de l'économie Mahoraise. Le nombre d'immatriculation au centre de Formalité des Entreprises (CFE) ne cesse d'augmenter.

 

Malgré des progrès évidents et continus, l'économie Mahoraise est très dépendante de la France et de l'Europe comme toutes les autres îles DOM-TOM.

 

Le développement d'infrastructures modernes, des réseaux d'eau et d'assainissement, de l'hôpital, des écoles repose sur des financements de la Métropole et de l’Union Européenne.

 

La croissance du pouvoir d'achat de la population est due en grande partie aux injections d'argent public. Ainsi, en application des engagements de l'état Français, une convention de développement en faveur de Mayotte a été signée au travers du Plan d’Aménagement et du Développement Durable (PADD).

 

Dans ce cadre, de nombreuses réalisations seront menées principalement au sein de grands axes : Tourisme, transport, formation-éducation, agriculture, artisanat, environnement et développement durable générant ainsi une activité soutenue sur plusieurs années.

 

Le résultat de la consultation pour la départementalisation de l'île prévu courant 2009 va faire « décoller » l'île dans tous les domaines. L'économie traditionnelle qui consistait à des échanges de survit s'efface rapidement au profil d'une économie plus moderne épousant peu à peu les règles du capitalisme.

 

Le tertiaire administratif occupe , en 2001, 45% des salariés de l'île. Outre l'administration, les travaux publics, le commerce et ses services associés sont les principaux employeurs. Malgré une croissance de 9% par an, le taux de chômage atteint 22%. Le SMIC Mayotte est de 63% inférieur au SMIC national. Le revenu annuel des ménages était de 9 337 en 2005 contre 29 696 en métropole.

 

Agriculture, élevvage et pêche__________________________________________.

Mayotte est une île ou la population pratique une agriculture vivrière. Le produit national brut par habitant n'était que de 1000$ par habitant en 1993. Le taux de chômage s'élevait à 38% en 1995, mais ne s'élevait plus qu'à 29% au recenssement de 2002. Le revenu minimum d'insertion ne s'applique pas à Mayotte.

Les productions agricoles sont principalement les cultures vivrières et notament le riz et le manioc et les fruits tropicaux, banane, noix de coco, ananas et mangues. Mais on trouve également des cultures spécialisée d'exportation, l'ylang-ylang et la citronnelle utilisée dans la parfumerie, la vanille, la cannelle et le girofle.

Un élevage bovin, caprin et avicole (production d'oeuf) se maintient. La mer fournit, out les poissons de la pêche côtière, espadons, langoustes, mérous et crevettes.

Mais aujourd'hui ce secteur longtemps considéré comme traditionnel, n'a cessé d'évoluer et de se moderniser. Quant à la pêche elle s'est modernisée avec la professionnalisation des pêcheurs. L'agriculture, l'élevage longtemps sons entrain de se moderniser avec des nouveaux pratiques, l'introduction des vaches montbéliardes grandes productrices de lait, permettra de satisfaire le besoin des mahorais, puisque le lait est un liquide très demander pendant les périodes des fêtes religieuses et de mariage. Les personnels se sont organisés en coopératif et en syndicat.

La surface agricole utile représente 30% de la surface émergée de Mayotte, soit 11 000 hectares. Le nombre de ménages agricoles est estimé à 16 000, soit 56% des ménages (en 2002). La surface exploité des ménages est très faible avec 55% des ménages exploitant une surface cultivable inférieure à 1ha, et seulement 1% exploitant 5ha. 

Les importantes ressources maritimes du canal du Mozambique et du Lagon de MAyotte sont très prometteuses quant au développement de la pêche hauturière et de l'aquaculture. En 1999 une importante entreprise française s'est installée a Mayotte avec succès. En 2002, les exportations aquacoles ont répassé les 100 tonnes et sont devenues le premier poste d'exportation.

 

Routes, Transport et Services portuaires______________________________________.

Outre l'encadrement scolaire et hospitalier, l'investissement français depuis une trentaine d'année est tangible sur plus de 230 km de routes asphaltées ou circulent voitures et deux roues de divers types. Le contraste est grand avec les années 1980, ou une circulation peut dense ne laissait appercevoirque de rares berlines à part la 4L des taxis, des méharis de légionnaires ou des cammionnettes bachés dénommés taxis-brousse

De nos jours les échanges avec l'extérieur sont réguliers et en constante progression. Le port de Longoni inauguré en 1992 souffrait déjà de saturation 10 ans plus tard en 2002. Il atteignait les 390 000 tonnes à la fin 2002. Il faut noter que 47% de ces volumes sont consacrés à des transbordements vers d'autres pays de la zone. D'ailleur l'ambitioon première des autorité mahoraise est de faire de ce port les plus grands de l'Océan Indien.

Passagers débarquant d'un appareil d'Air Austral.
 

 

Le trafic aérien à également connu entre 1977 et 2001 une croissance exceptionnelle, d'un seul vol quotidien (Réunion Air Service) en 1977, il est passé à 4 vols par jours en 2001 et encore plus en 2008, en 2009 on dénombre plus de 269 251 passagers. L'augmentation du trafic se traduit par la multiplication des rotations, principalement Réunion-Mayotte. Actuellement, quatre compagnies desservent l'île: Air Austral, Air Seychelles, Kenyan Airways, CorsairFly et épisodiquement Air Madagascar.

 

Poste et Philatérie___________________________________________________.

L'histoire philatélique et postale de Mayotte est liée à la colonisation Française dans l'archipel des Comores. Dans la moitié du XIXè siècle Mayotte a été le centre administratif des Comores, ce que prouve le cachet d'oblitération énonçant la provenance des lettres: "Mayotte et dépendances". Intégrée administrativement ensuite et utilisant les timbres coloniaux de MAdagascar de 1912 à 1950, de l'archipel des Comores de 1950 à 1975 et de France de 1975 à 1997, l'île obtient son autonomie philatélique et postale le 2 janvier 1997 en utilisant des timbres spécifiques choisis par la filiale locale de La Poste.

Timbre au type Groupe de 1892, un des premiers à porter le nom de Mayotte.

 

 

Tourisme______________________________________________________________________.

 

Cette île qui possèdent des reliefs côtiers forts variés offre moins de plages de sable blond que ses voisines : Grande ComoreMohéli, les Seychelles, l'île Maurice, et Madagascar. Son lagon offre à certaines saison l'opportunité d'observer des baleines et leurs baleineaux, des troupes de dauphins, et des tortues vertes qui viennent pondre sur les plages désertes.

Le lac Dziani Dzaha

Certaines activités touristiques ont été structurées :

  • Randonnée au volcan éteint de Petite-Terre, le Dziani Dzaha
  • Randonnée au Mont Combani ou au Mont Choungui
  • Randonnée de la maison du gouverneur.
  • Observation des lémuriens makis de l'îlot Bouzy
  • Plongée parmi les poissons tropicaux dans la passe en S ou à Saziley
  • Baignade et visite aux plages de sable blanc des îlots du nord et du sud
  • Ecomusée de la vanille et de l'ylang-ylang

Le tourisme reste une activité peu développée dans l'île. Les capacités hôtelières de l'île sont réduites : 150 dont 80 de confort convenable selon le CES en 1997. Selon une étude de l'INSEE36, 9 300 touristes auraient fréquenté Mayotte au premier semestre 199937, dont 44 % de la Réunion et 42 % de la métropole. 42 % du total correspond à des visites familiales. Le séjour durait en moyenne 9,6 jours pour une dépense moyenne de 50 € par ménage de 1,5 personne.

Pendant longtemps, il n'y a pas eu de vol direct entre Mayotte et la métropole. En effet, la compagnie réunionnaise Air Austral possédait un quasi-monopole sur la destination, partagé avec la compagnie Comores Aviation, et ne proposait que des vols avec escales à l'île de La Réunion, alors que les Boeing 777 d'Air Austral atterrissent depuis 2005 à Mayotte38Corsairfly liste aujourd'hui cette destination comme une liaison directe entre Paris-Orly et Mayotte39.

 

 

 

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